Magdeleine Verdot – Chevallier

Magdeleine Verdot , née en 1906 à Mallemort, épouse de Louis Chevallier .

Comme pour Louis,  Magdeleine était allée chez Monsieur Brouchican, un  photographe installé sur le cours Mirabeau (Aix) , pour  obtenir sa photo que Louis, le  militaire, conservera précieusement dans son portefeuille.

Louis Chevallier

Cette photo de Louis Chevallier date de 1939.

A la déclaration de la guerre de 1939-1945, l’épouse ou la fiancée du soldat mobilisé conservait précieusement sa dernière image en cas de décès.

Le soldat Louis Chevallier, papa de trois enfants n’est pas allé au front, il était affecté , avec quatre ou cinq autres soldats a la garde du fort du Mont Rose à Marseille.

Alphonse

ALPHONSE CHEVALLIER

Cette photo d’Alphonse,( 1878- 1974 ) alors qu’il vient de traire les deux vaches et qu’il a gardé son tabler, est prise par Louis, son fils, nous sommes je pense en été 1948.

‘ Pépé’ comme nous l’appelions avait à l’époque de la photo 70 ans, ( la photo n’est pas une réussite elle est flou mal cadré ! )

Dans le courant des années 1893 Alphonse va quitter sa Famille pour aller travailler, il avait 15 ans .

de saint Martin le Châtel à Marseille

Concetta.

Concetta Sperandio -Chevallier

Je suis : Concetta , Séraphina, Fortunata, Natalina , SPERANDIO

Née le 25 décembre 1883 à NAPLES de Mère inconnue ! à l’époque les enfants qui naissaient hors mariage étaient nés de  » mère inconnue  » , Mon Géniteur m’a donné tous ces prénoms pour me porter chance .

Cette photo de 1914, ou plus, sera l’image de l’épouse que gardera précieusement dans son portefeuille lr soldat Alphonse Chevallier durant la guerre de 14-18.

Mon père, Carlo Sperandio , m’a donné son nom de Sperandio alors que j’ai passé toute mon enfance chez mémé DANINO . Nous connaissons l’existence de mon géniteur par le courrier adressé à la Mairie de Marseille autorisant mon mariage alors que je n’ai que 18 ans.

A Naples où je vivais , j’ai commencé à travailler à 14 ans comme  » Servante  » dans la famille d’ un « Shipchandler » c’est un commerçant de fourniture pour les bateaux., nourriture, accastillage. ect…

Mes patrons vont quitter Naples et s’installer à Gènes, puis venir à Marseille ouvrir un commerce .

A Marseille je quitte ce patron et me fais embaucher chez Madame et Monsieur Stanislas Reglier comme  » Servante  » je suis nourrie et logée, je m’occupe du ménage je fais les achats et la cuisine.

Pour faire les achats je me rends, entre autre , dans une charcuterie de la rue Vacon , et là ! je fais la connaissance d’Alphonse Chevallier , nous tombons amoureux et ce commis charcutier deviendra mon Mari :))

Nous aurons Deux enfants ; Louis et Marie-Louise.

Je repose à Mallemort dans le caveau  » Chevallier – Verdot » avec mon époux

Euphrosine

EUPHROSINE DESMARIE-CHEVALLIER

Je suis née le 10 avril 1849 , ( pour ceux et celles qui étudient l’histoire de France, nous sommes à l’époque du règne le « Louis Napoléon Bonaparte » ) j’ai épousée Frédéric le 2 novembre 1869 , nous habitions saint Martin le Châtel dans la maison, toujours existante , qui fait face à la Mairie.
ALPHONSE mon grand-Père parlait peu ou pas de sa Mère et je ne peux rien vous apprendre si ce n’est qu’Elle a donné naissance à 9 enfants…. turbulents .

Frédéric

Histoire des tableaux et des photos qui sont au mur

Bonjour,

Voici Frédéric Chevallier né à Saint Martin le Châtel (01450) le 18 février 1843. J’ai épousé le 2 novembre 1869 Euphrosine Desmarie à l’église de saint Martin le Châtel, et avons donnés naissance à 9 enfants dont 6 ont vécus : FREDERIC ( 1870 – 1954) VICTOR (1872 – 1962 ) VIRGINIE (1874 – 1968 ) MAURICE ( 1876-1955) ALPHONSE (1878 – 1974) MARIE ( 1880 – 1886) LEON ( 1882-1909 ) et deux jumeaux qui n’ont pas survécus , J’exerçais le metier de Charpentier, activité qui consiste à assembler et installer les poutres qui font la toiture des maisons . J’ai terminé ma vie à Attignat chez notre fils VICTOR en 1918 . Je repose au cimetière d’ATTIGNAT avec Euphrosine ma chère épouse .

L’origine de ce tableau a une provenance originale que voici ;

Durant la guerre de 1939-1945 leur fille, unique, Virginie épouse Pravaz, tenait à Vichy une Pension de Famille. Ils avaient un pensionnaire qui va leur avouer ne pas pouvoir régler la pension ! mais. que  » Peintre Portraitiste » de son métier ( la photographie n’était pas courante ) propose de réaliser un tableau à leur convenance ! Virginie lui remet comme modèle la photo ci -dessous et il va peindre Frédéric et son épouse Euphrosine .Ce n’est pas fini, nous sommes à l’époque où ces toiles sont réalisés à Vichy !

Dans les année 196x , Louis Chevallier (1906-2000) notre Père, lors d’une visite à sa tante Virginie Chevallier-Pravaz , qui passe sa retraite à Cotignac ( 83570) recevra des mains de Virginie les deux tableaux qui étaient en sa possession à fin, dit Elle, de les installer dans la maison du Châtelet  » ils seront mieux en pays Bressan que dans le Var  » !

Les deux tableaux sont réalisés depuis cette photo .

Frédéric le charpentier, tient le mètre pliant dans la main Il a du être dérangé dans son travail :). Euphrosine , le visage modestement souriant, prend appui, si l’on peut dire, sur son mari. C’était l’époque de soumission de l’épouse.